avec des Saints du Carmel
PREMIER JOUR
Méditation de textes sur L'Esprit-Saint de Sainte Thérèse de Jésus
« Quelqu’un pourrait-il aimer le Père sans aimer le Fils et le Saint-Esprit? Non, car celui qui honore l’une de ces trois Personnes divines les honore toutes les trois, et qui en offense une offense les trois. Le Père pourrait-il être sans le Fils et le Saint-Esprit? Non, parce qu’ils ne sont qu’une seule essence, et là où se trouve l’un d’eux là se trouvent les trois, puisqu’on ne peut les séparer. Mais comment voyons-nous que les trois Personnes sont distinctes, et comment le Fils seul a-t-il pris une chair humaine et non le Père ni le Saint-Esprit? Cela, je ne l’ai pas compris. Les théologiens le savent. Je sais bien pourtant que dans cette œuvre si merveilleuse [de l’incarnation] les trois ont agi, mais je ne m’applique pas beaucoup à penser comment cela s’est fait. Ma réflexion s’arrête vite à la considération que Dieu est tout-puissant et qu’il l’a réalisée comme il l’a voulu, et qu’il réalisera encore tout ce qu’il voudra. Moins je comprends cette vérité, plus je la crois et plus elle me remplit de dévotion. Qu’il soit béni à jamais. Amen» » (Relation 33)

Intercession
Dans la confiance, prions le Seigneur qui a créé son Église par le don de l’Esprit :
Envoie, Seigneur, ton Esprit : il fera toute chose nouvelle.
Dieu notre Père, au commencement tu as créé l’univers, et quand les temps furent accomplis, tu as tout recréé dans le Christ ;
— aujourd’hui renouvelle par ton Esprit la face de la terre.
Sur le visage d’Adam, tu as fait passer ton souffle de vie ;
— envoie ton Esprit sur l’Église : qu’elle régénère le monde.
Par le don de l’Esprit, tu promets la délivrance :
— accorde aux hommes de passer de la haine à l’amour, de la guerre à la paix, de la douleur à la joie.
NOTRE PÈRE
Oraison
Seigneur, par le mystère de la Pentecôte, tu sanctifies ton Église chez tous les peuples et dans toutes les nations ; répands les dons du Saint-Esprit sur l’immensité du monde, et continue dans le cœur des croyants l’œuvre d’amour que tu as entreprise au début de la prédication évangélique.