
Une EDO fonctionne avec une pédagogie scolaire, ce qui est particulièrement adapté aux laïcs plongés dans un monde bruyant et dispersant, et bien démunis pour faire silence et écouter Notre-Seigneur.
Il existe de nombreuses EDO dans toute la France, chacune possédant sa spécificité propre, mais elles demeurent toutes une belle « expérience d’Église » : le chrétien qui fait oraison est dans le cœur de Dieu et donc au cœur de l’Église !
Historiquement, cette formule existe depuis le Père Caffarel, fondateur des équipes Notre-Dame (ND). Elle a été reprise et adaptée, entre autres, par le Père Jausions.

À l’issue, deux des participantes ont accepté de venir m’aider dans l’équipe des animateurs laïcs. Cela a permis de répondre à l’immense besoin des laïcs dans ce domaine et l’EDO de Toulouse a toujours rempli son effectif.
Le bouche-à-oreille ayant très bien fonctionné, il a fallu voir plus grand et c’est là que les Carmes ont pris toute leur place ! Ils nous ont prêté leur chapelle, leurs salles mais aussi leurs frères, tant pour épauler les animateurs laïcs dans les petits groupes que pour préparer les « topos » en grand groupe !

Chaque année, la demande a été de plus en plus soutenue et grâce à l’extrême disponibilité des Carmes, on a pu proposer une deuxième formule pour les « doublants » rebaptisés à ce jour du plus doux nom de « persévérants »...
Par ailleurs, la dynamique de notre EDO réside dans le fait de proposer aux « anciens » de venir à leur tour « rendre ce qu’ils ont reçu », et jamais la Providence ne nous a fait défaut : certains sont là depuis leur passage à leur session d’EDO et, tous les ans, de nouveaux animateurs nous rejoignent : Deo Gratias !
Témoignage d'Anne-Sophie Cheuret qui a fondé en 2003 à Toulouse la première école d’oraison, en lien avec nos frères Carmes.
Pour en savoir plus : lire la Lettre aux Amis des Carmes de novembre 2015